Depuis une vingtaine d’années, les sociologues Européens et américains ont largement démontré qu’il faut analyser le meurtre causés par des femmes, même pour des cas légitimes comme la violance conjugale. Les spécialistes ont commencé à chercher et à explorer le phénomène de la criminalité féminine, ce phénomène, avouent-ils, il manque d'études et de sérieux dans la prospection de ses causes.
Femme criminelle ou victime?
Une femme criminelle selon les sociologues présente la même agressivité et les mêmes perversions qu’un homme criminel. Mais, jusqu’au moment, le criminel est souvent décrit comme un malade ou un monstre qui doit être éliminé en urgence de la société, tandis que la femme criminelle est la victime de sa faiblesse et doit être comprise et soignée.
Cette vision a en fait entraîné la psychologisation des affaires judiciaires selon le sexe: Les dossiers de crimes de femmes passant par l’évaluation psychique sont le double chez les femmes que les hommes.
Pour les juristes féministes, les homicides conjugaux commis par des femmes s’expliquent généralement par un contexte de relations violentes et estiment que plus de la moitié des femmes qui tuent leur conjoint le font alors qu’elles se sentent en danger ou maltraitées.
Jean-Paul Copetti, commandant de Police et chef d’un groupe d’enquête à la Brigade Criminelle, a affirmé que la femme dans ses ênquetes de meurtres n'apparaît, en général, en tant qu'auteur que pour la vengeance, à cause d’une maladie mentale ou pour un mobile politique comme terrorisme.
« Non, les femmes ne sont pas systématiquement victimes de tout et responsables de rien » a affirmé Michèle Agrapart-Delmas, psychologue-criminologue de l'Université Panthéon-Assas, Paris, expert judiciaire auprès de la Cour de cassation et de la Cour d'appel de Paris, expert européen agréé et auditeur de l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure.
Existe-t-il des critères subjectifs pour une femme criminelle type?
En France, 10% des crimes sont commis par des femmes et qui sont classifiés comme suivant: 38% pour vol et 25% pour coups et blessures, parfois avec un acte de torture évident, en plus d’autres types de crimes. Cette violence s’observe principalement chez les jeunes femmes et les adolescentes.
Un bon nombre de ces femmes criminelles dépendent de la drogue et proviennent généralement des milieux défavorisés.
La criminalité augmente
Des estimations non-officielles ont dévoilé qu’un homme meurt tous les 13 jours en France sous les coups de sa compagne. Ce chiffre est inquiétant mais il faut savoir qu’en contre partie une femme meurt tous les quatre jours suites à une violence conjugale.
En 2019, l’étude française nationale relative aux morts violentes au sein du couple a révélé que 146 femmes ont été tuées par leurs « partenaires » durant cette année, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2018. Mais aussi, l’étude recense 27 victimes masculines en plus.
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